Ces deux spécialistes de l’audiovisuel peaufinent leur projet et leur route se dessine : « La création d’une entreprise, à un moment de maturité, n’est pas un besoin, mais une nécessité ». Le coup de starter a été la réalisation d’un film « Ni dieux, ni magiciens » sur un service du CHU de Hautepierre, diffusé par France 3 en 2014. Le sujet était délicat : un documentaire sur les médecins et patients face au sarcome. La force du reportage : l’effacement de la journaliste et des techniciens, peu de commentaires sur les images, pas d’interviews.

« Notre créneau, c’est l’humain », insistent Françoise Schöller, journaliste et réalisatrice, et Thibaut gérant et réalisateur, « on se lance quand cela nous va au cœur ». Chaque film est une histoire. Il vise à présenter le savoir-faire d’une entreprise avec ses produits et ses services. Il cherche à valoriser les projets ou de communiquer en interne par le biais de documentaires, de reportages et autres spots TV et cinéma.

Mais cette société va plus loin et aime s’engager sur des sujets difficiles. Elle a suivi et produit le « Défi Baïkal » (voir le magazine « Vivre à Hoenheim » d’avril 2017) : l’association hoenheimoise « Vue d’Ensemble » avait monté une expédition en Sibérie pour des membres malvoyants. Autre thème traité avec « Vivre à en mourir » le problème de l’euthanasie et de la mort assistée. Pour Françoise Schöller et Thibaut Graillot, il s’agit « d’approfondir le questionnement, de mettre le débat sur la table et de faire bouger les lignes ». Objectif : « Trouver des sujets forts pour aider les gens à comprendre une thématique ». Ce qui ne se fait pas sans difficultés : trouver des partenaires et des fonds, ne pas reculer devant des sujets trop sensibles… « Ce sont à chaque fois des batailles. Mais c’est l’ADN de 2 Caps Production ».